Durant plusieurs heures et jusque tard dans la nuit, le tribunal judiciaire de QUIMPER a analysé la situation subie par une cadre du centre de gestion du FINISTERE et les propos et comportements du directeur général de service. Parmi les faits d’armes présumés? Un contrôle excessif, des exigences syntaxiques délirantes, le profilage des agents selon un test psychologique dévoyé, le dénigrement, l’isolement et surtout 2 refus de stage et de titularisation, 6 procédures judiciaires en 11 ans, 3 ans de maladie professionnelle, reprise et rechute immédiate en accident, une vie professionnelle et personnelle détruite, ce que coûte le courage de poursuivre, d’attendre et au fond, ce que coûte la dignité.

In fine dira le prévenu “je n’ai jamais eu l’intention de harceler”…d’où la nécessité de ne pas confondre absence d’intention et abolition discernement…

12 mois avec sursis requis, des réquisitions d’une particulière sévérité et, selon la partie civile, un véritable système mis en place qui perdure…grands absents du procès, les élus. Le harcèlement s’inscrit toujours dans un système…dommage, il est vrai, que l’enquête ait eu autant de trous dans la raquette.

Délibéré le 14 mars 2024!